Vieux Clairons,
Deux clairons accrochés
Aux clous, abandonnés,
Dans la salle de musique
Où répète la clique.
Dernière répétition
Avant la prestation.
Se rappellent-t-ils le temps
Où ils étaient présents
Sur les rangs de la fanfare
Du village montagnard ?
Leurs cuivres rutilants
Ils jouaient pour les gens.
Ils ont longtemps sonné
Aux fêtes , aux défilés,
Ils sont sonné joyeux
Et aussi les adieux.
Ils étaient la fanfare
Du village montagnard
Ils sont sonné réveil
Ils ont sonné l’appel
Ils ont sonné repas
Et aussi les trépas.
Ils ont sonné « au pas »
Quand marchait le soldat.
Ils ont sonné, sonné…
De leur timbre cuivré,
En tête du cortège,
Pas besoin de solfège.
Qui riait des « canards »
De la vieille fanfare ?
Bosselés et cabossés,
Leurs cuivres oxydés,
Leurs pompons délavés,
Ils restent là, ignorés
Des jeunes de la fanfare
Du village montagnard
Pierre Guigot
BF Les gais Montagnards, Mouthe
7 novembre 2009
Deux clairons accrochés
Aux clous, abandonnés,
Dans la salle de musique
Où répète la clique.
Dernière répétition
Avant la prestation.
Se rappellent-t-ils le temps
Où ils étaient présents
Sur les rangs de la fanfare
Du village montagnard ?
Leurs cuivres rutilants
Ils jouaient pour les gens.
Ils ont longtemps sonné
Aux fêtes , aux défilés,
Ils sont sonné joyeux
Et aussi les adieux.
Ils étaient la fanfare
Du village montagnard
Ils sont sonné réveil
Ils ont sonné l’appel
Ils ont sonné repas
Et aussi les trépas.
Ils ont sonné « au pas »
Quand marchait le soldat.
Ils ont sonné, sonné…
De leur timbre cuivré,
En tête du cortège,
Pas besoin de solfège.
Qui riait des « canards »
De la vieille fanfare ?
Bosselés et cabossés,
Leurs cuivres oxydés,
Leurs pompons délavés,
Ils restent là, ignorés
Des jeunes de la fanfare
Du village montagnard
Pierre Guigot
BF Les gais Montagnards, Mouthe
7 novembre 2009