Bonjour
j'ai eu l'immense privilège de cotoyer Fernand notamment pendant les belles années de la Bayonnaise dont il était LE Président. Avant d'être un musicien, c'était avant tout un type bien. Fier et fort, tout cela se morcelait pour se transformer en simple gentillesse. Comme Didier, j'ai des souvenirs extraordinaires de soirées, de concours mais aussi de conversation à bâton rompus à refaire la répé de la veille, le match de rugby du week end, de ces moments simples où l'on apprend à apprécier les gens. Il savait aller de l'avant, parfois un peu trop vite d'ailleurs... Dés 1985, nous nous produisions dans la salle Lauga lieu habituellement réservé aux concerts de stars du showbizz, puis en 1988 au Théatre de Bayonne. Des prix natioanux ont souvent couronnés le bon fonctionnement du groupe mais surtout il existait là une convivialité qui faisait du bus de la Bayonnaise en concours un endroit aussi couru que les night clubs cannois en plein festival. Et quant l'amitié débordait sur quelques chants, Fernand savait pendant 30 secondes prendre du recul, et nous disait alors: "on n'est pas bien là...". P... que t'avais raison Fernand. Depuis hier raisonne soit Flash Mimille soit un chant basque, mais à chaque fois me manque le tuba ou la voix basse que tu savais être comme nul autre pareil.
Souvent, espiègles et cabotins que nous étions, on le chambrait et sa femme, Henriette, nous disait : "moquez-vous mais vous êtes bien contents de l'avoir". Je crois que jamais elle n'a su et nous avec combien elle avait un million de fois raison.
Alors Fernand, on te laisse aller là-haut, refaire une jolie FABF avec Pierrot et Tonton, vous serez pas d'accord certainement et vous referez le monde pendant des heures, mais vous formerez en tout cas une jolie brochettes de mecs biens.
A Henriette sa femme, à Séverine sa fille et Léa sa pépette et Christophe, on vous embrasse et même si on ne se voit pas comme on le voudrez, on pense très fort à vous.