Pour Tamino je pense qu'il est habitué à la qualité et il veut arriver à une perfection musicale mais il ne faut pas oublier que 1 c'est un idéal que 2 tous les gouts sont dans la nature et que 3 chacun doit avant tout faire avec ses moyens.
Je suis parfaitement d'accord !
L'important c'est avant tout d'exister, ensuite vient l'envie de progresser.
Idem !
Mais je trouve parfois domage Tamino que tu condamnes certains compositeurs car il font quelque chose de pas forcément musical à 100%.
Hopopop !! Je ne condamne personne ! Que l'on comprenne bien mon point de vue. Mon intervention était un brin provocatrice parce que je souhaitais des réactions. Elles ont eu lieu...
Je ne le répèterai jamais assez : je suis admiratif de tout musicien qui se penche sur le bout de papier avec passion pour y inscrire une idée, un air qui passe par la tête, pour le finaliser et le poser sur le pupitre.
Sans aucun doute le répertoire des BFs montre des choses très interessantes.
Personnellement, j'essaie de me positionner en tant que professionnel dans un soucis constant "d'excellence". J'estime que notre situation veut que nous tirions toujours vers le haut le répertoire. C'est d'ailleurs pourquoi je me méfie d'être "satisfait" de mon propre travail, sinon au lieu d'avancer, je vais redégringoler la pente très vite.
Je trouve que mon devoir est de pousser toujours plus loin mes propres compétences et de stimuler toujours ma curiosité.
C'est pourquoi je me montre volontiers provocateur. Même les musiciens professionnels que j'ai sous ma direction, je les trouve parfois "endormis", happés par le train-train.
Donc je remue les choses tant que j'ai de l'énergie pour le faire.
Mais pour revenir au répertoire, je dirais encore que tous les genres me conviennent (même la pitchouli). Parce que tout genre musical répond à une situation donnée (la fête populaire, le concert, le kiosque, la boite de nuit ou le baptème du p'tit neveu...). Mais quelle que soit la situation, il convient - de mon point de vue - de faire les choses le mieux possible. En fait, ne jamais "galvauder" les choses.
J'ai fait du baluche dans mon jeune temps. J'aime autant le musette qu'une symphonie de Beethoven. Et ca me fait hurler autant de voir massacrer une valse musette qu'un adagio de symphonie.
Rien à voir forcément avec le niveau de compétence des gens. Un musicien amateur de modeste niveau me touchera autant - même s'il joue faux et pas très en place - qu'un virtuose confirmé. Tout dépend de l'émotion née de l'investissement que met le musicien dans son jeu.
Le débutant clairon qui met tout son coeur à faire qques notes correctement, je l'applaudis, l'encourage, et le remercie de me faire plaisir.
Exercice délicat de faire cohabiter exigence et indulgence...