A la faveur d'une insomnie matinale...
... UN peu d'histoire !
La Musique des Gardiens de la Paix doit sa naissance au mouvement associatif (et oui...). C'est en 1919 que se crée une "association musicale du 5e district", qq flicards - musiciens amateurs - qui se constituent en association. A cette époque, il faut rappeller que la police parisienne est encore une police municipale. Assez vite, cette asso. propose à la Préfecture de Police ses services à l'occasion des cérémonies. 10 ans plus tard, c'est le Préfet Jean Chiappe qui "officialise" la musique et lui donne son nom de "Musique des Gardiens de la Paix de la Préfecture de Police".
Dès lors, cette formation prend son essor mais restera encore un moment une phalange "semi-amateur", les musiciens répétant le matin et rejoignant leur affectation en commissariat l'après midi.
Arrive la guerre. La musique est "mise en sommeil". Dans ses rangs comptent des résistants dont 3 d'entre eux tomberont. Notre salle de répétition porte toujours le nom de "Georges Clergeot", l'un de ses malheureux musiciens.
19 Aout 44. La préfecture de police se soulève (rappelez vous "Paris brule-t-il ?"). Le 25, Paris est libéré. Charles De Gaulle défile sur les Champs Elysées. Sous l'Arc de Triomphe, la Musique des Gardiens de la Paix s'est - "à la va-vite" - reconstituée. On ressort des armoires les instruments et - pour la première fois depuis longtemps, retenti la "première" Marseillaise dans la France libérée (C'était nous ! Snif !).
Quelques années plus tard arrive à la Musique un personnage "clef" : Désiré Dondeyne. Elève de Darius Milhaud, ce dernier était un ami personnel de Louis Amade, Préfet de Paris mais - surtout - poête et parolier de Gilbert Bécaud (entre autres). Des liens se tissent.
D. Dondeyne travaille d'arrache pied à réhausser le niveau musical de cet orchestre et - enfin - en 1962, obtient des statuts à la Musique.
De ce jour, les "flics musiciens" deviennent des "musiciens flics" et quittent leurs commissariat définitivement pour ne plus s'adonner qu'à la musique.
Il y aura encore par la suite qq "réquisitions" - lors d'évènements exceptionnels (mai 68 et la vague d'attentats de 84), mais bien rares.
Entre 1929 et aujourd'hui, pas moins de 130 enregistrements ont été effectués (!), dont un salué par le Grand Prix Charles Cros.
Après D. Dondeyne, Claude Pichaureau prend la suite, puis François Boulanger, puis Louis Tillet et - aujourd'hui, Philippe Ferro.
A la B-F, c'est Pierre Bréard qui fut le bras droit de Dondeyne, puis vint Michel Dubreuil et ma pomme depuis 93.
Fermez vos livres d'histoire, c'est la récré (et mon café est près).
... UN peu d'histoire !
La Musique des Gardiens de la Paix doit sa naissance au mouvement associatif (et oui...). C'est en 1919 que se crée une "association musicale du 5e district", qq flicards - musiciens amateurs - qui se constituent en association. A cette époque, il faut rappeller que la police parisienne est encore une police municipale. Assez vite, cette asso. propose à la Préfecture de Police ses services à l'occasion des cérémonies. 10 ans plus tard, c'est le Préfet Jean Chiappe qui "officialise" la musique et lui donne son nom de "Musique des Gardiens de la Paix de la Préfecture de Police".
Dès lors, cette formation prend son essor mais restera encore un moment une phalange "semi-amateur", les musiciens répétant le matin et rejoignant leur affectation en commissariat l'après midi.
Arrive la guerre. La musique est "mise en sommeil". Dans ses rangs comptent des résistants dont 3 d'entre eux tomberont. Notre salle de répétition porte toujours le nom de "Georges Clergeot", l'un de ses malheureux musiciens.
19 Aout 44. La préfecture de police se soulève (rappelez vous "Paris brule-t-il ?"). Le 25, Paris est libéré. Charles De Gaulle défile sur les Champs Elysées. Sous l'Arc de Triomphe, la Musique des Gardiens de la Paix s'est - "à la va-vite" - reconstituée. On ressort des armoires les instruments et - pour la première fois depuis longtemps, retenti la "première" Marseillaise dans la France libérée (C'était nous ! Snif !).
Quelques années plus tard arrive à la Musique un personnage "clef" : Désiré Dondeyne. Elève de Darius Milhaud, ce dernier était un ami personnel de Louis Amade, Préfet de Paris mais - surtout - poête et parolier de Gilbert Bécaud (entre autres). Des liens se tissent.
D. Dondeyne travaille d'arrache pied à réhausser le niveau musical de cet orchestre et - enfin - en 1962, obtient des statuts à la Musique.
De ce jour, les "flics musiciens" deviennent des "musiciens flics" et quittent leurs commissariat définitivement pour ne plus s'adonner qu'à la musique.
Il y aura encore par la suite qq "réquisitions" - lors d'évènements exceptionnels (mai 68 et la vague d'attentats de 84), mais bien rares.
Entre 1929 et aujourd'hui, pas moins de 130 enregistrements ont été effectués (!), dont un salué par le Grand Prix Charles Cros.
Après D. Dondeyne, Claude Pichaureau prend la suite, puis François Boulanger, puis Louis Tillet et - aujourd'hui, Philippe Ferro.
A la B-F, c'est Pierre Bréard qui fut le bras droit de Dondeyne, puis vint Michel Dubreuil et ma pomme depuis 93.
Fermez vos livres d'histoire, c'est la récré (et mon café est près).