Bonsoir,
Le propos d'Eric Villevière était dense, avec un analyse sociologique du genre "batterie-fanfare" et je risque de le "caricaturer" sur ce forum, ce que je ne souhaite bien sûr pas.
Il a évoqué dans la fin de son intervention la possibilité d'aborder d'une autre façon l'apprentissage de la musique - qu'il a expérimentée plusieurs fois - avec la spécificité de nos instruments : partir de l'acte musical (souffler en l'occurence) pour en prendre conscience puis reproduire le discours musical. L'apprentissage mis en place dans nos BF (proposé par les Fédérations) ressemble trop selon lui à l'enseignement théorique des conservatoires ou EMM. Proposer cette musique "savante" n'est peut-être pas le meilleur chemin à emprunter pour nos BF car elle peut agir comme un repoussoir. D'autres voies existent qu'il faut explorer.
Ce débat est passionnant. Il rejoint un questionnement que nous avons eu dans les années 90 au sein de notre confédération sur la formation musicale : pour schématiser à l'extrême, un joueur de clairon doit-il savoir lire toutes les notes de la gamme ?
Nous avons opté pour une formation musicale complète afin de former un musicien et non pas un "demi-musicien".
Mais je pense que le propos d'Eric va bien au delà. Depuis longtemps déjà, une bonne part de notre stage national est basé sur le questionnement et l'apprentissage d'une pédagogie active avec les jeunes, pédagogie qui ne soit pas stéréotypée et qui ne part pas du solfège.
C'est déjà une manière de prendre en compte la réflexion d'Eric. Le débat ne fait que s'ouvrir et il s'annonce passionnant. Qu'il est bon de se remettre en question !
Je pense que Viva Carina, Didier, Richard et tous les formateurs présents dans la salle pourront s'exprimer.
BF Magazine se fera l'écho des thèmes abordés au cours de cette journée début 2011.
Désolé de cette longueur insupportable !
Le propos d'Eric Villevière était dense, avec un analyse sociologique du genre "batterie-fanfare" et je risque de le "caricaturer" sur ce forum, ce que je ne souhaite bien sûr pas.
Il a évoqué dans la fin de son intervention la possibilité d'aborder d'une autre façon l'apprentissage de la musique - qu'il a expérimentée plusieurs fois - avec la spécificité de nos instruments : partir de l'acte musical (souffler en l'occurence) pour en prendre conscience puis reproduire le discours musical. L'apprentissage mis en place dans nos BF (proposé par les Fédérations) ressemble trop selon lui à l'enseignement théorique des conservatoires ou EMM. Proposer cette musique "savante" n'est peut-être pas le meilleur chemin à emprunter pour nos BF car elle peut agir comme un repoussoir. D'autres voies existent qu'il faut explorer.
Ce débat est passionnant. Il rejoint un questionnement que nous avons eu dans les années 90 au sein de notre confédération sur la formation musicale : pour schématiser à l'extrême, un joueur de clairon doit-il savoir lire toutes les notes de la gamme ?
Nous avons opté pour une formation musicale complète afin de former un musicien et non pas un "demi-musicien".
Mais je pense que le propos d'Eric va bien au delà. Depuis longtemps déjà, une bonne part de notre stage national est basé sur le questionnement et l'apprentissage d'une pédagogie active avec les jeunes, pédagogie qui ne soit pas stéréotypée et qui ne part pas du solfège.
C'est déjà une manière de prendre en compte la réflexion d'Eric. Le débat ne fait que s'ouvrir et il s'annonce passionnant. Qu'il est bon de se remettre en question !
Je pense que Viva Carina, Didier, Richard et tous les formateurs présents dans la salle pourront s'exprimer.
BF Magazine se fera l'écho des thèmes abordés au cours de cette journée début 2011.
Désolé de cette longueur insupportable !