Krichon à dit:
Moi, j'aimerais bien que des
spécialistes du sousa, comme Didier Havet, Stéphane Krégar et d'autres nous éclairent ...
Pour ma part, le sousa est super pour les défilés, parades etc...d'abord pour la facilité de le porter ..., la projection du son et aussi pour l'impact visuel indiscutable sur le public.
Côté justesse (quand c'est moi qui le joue
!) c'est pas top ! A quand le souba à 4 pisons compensés ? (à condition qu'il ne fasse pas 50 kgs
!!
Magic à dit:
Ah bein parlons-en du sousa 4 pistons!!!!!
Le Stéphane Krégar y se prend pour moi depuis qu'il en a un!!!(ça me rappelle un de mes oncle quand les première voiture boîte 5 sont sorties , la 5ème économique, façon j'me la pète") , et bein le koug et son 4 pistons ,c'est pareil un vrai gosse!!!
Et il l'a toujours pas arrosé,( je lui rappelle de suite par sms)!!!!
J'vais voir si y veux bien lacher deux trois mots sur le forum, mais c'est pas gagné, il est totalement "n'gandotisé" au brass band et à l'Abrass(ils seront à Jazz à Vienne la semaine prochaine:pub!!!), et pis c'est pas sûr que tout le monde comprenne le picard sur le forum!!!
Voici comme promis l'avis du Koug(Stéphane Krégar), sans trucage !!!!Ok. Alors il y a plein de paramètres à prendre en compte. Le premier est
certainement le timbre de l'instrument que certains musiciens/chefs/mélomanes préfèrent ou pas. Il est évident que outre
l'orientation du pavillon qui joue énormément sur la perception finale, le sousaphone remplira la fonction "bassisstique" de manière complète (attaque,
soutien, émission) même si le côté très directionnel de l'instrument peut
déplaire.
Ce qui se passe c'est que le Sousaphone est quelque fois considéré comme un
outil pratique pour défiler mais non pas comme un instrument à part entière
qui nécessite d'être travaillé pleinement pour en tirer le meilleur. D'où
certaines déceptions de très bons tubistes que l'on trouvera fades voire peu
précis sur un Sousaphone.
Particulièrement en Batterie-fanfare ou l'écriture pour le tuba est très
bass-line (que ce soit binaire ou autre) le Sousaphone répond à mon sens
parfaitement aux attentes des différentes écritures ; s'il est bien joué
rappelons-le. Sinon bien sur il vaut largement mieux que le musicien utilise
l'instrument qui correspondra le mieux à son investissement (avec un tuba ut
ou Sib).
Outre le timbre qui reste vraiment affaire de goût on pourrait reprocher au
Sousaphone une justesse discutable ce qui pourrait se justifier (mais qui
parle de justesse en Batterie-fanfare? Non je déconne...) et une tessiture
peu étendue. La virtuosité, précision etc. restant toujours affaire de
travail.
Pour la justesse (et particulièrement en B.F. au tempérament
harmonique) une bonne connaissance de l'instrument permet de corriger la
plupart des intonations délicates (d'une manière générale utilisez les
doigtés du grave dans le médium, surtout pour les Si, Do, Do*, Ré en ut et
évidemment écoutez toujours plus). Cela dit la justesse reste très
certainement le point le plus délicat de cet instrument.
Pour la tessiture et bien je vous le donne Emile c'est évidemment une fois
encore une affaire de.................... chance! Euh non, de travail. Pour
les mib grave (en ut) qui pourrait manquer sur un 3 pistons, vous pouvez
l'avoir assez facilement en fausse harmonique et en le bossant un temps soit
peu il ne détimbre pas trop.
Pour les incrédules, Didier Havet (véritable intégriste du Sousaphone)a fait
toutes les sessions et enregistrements de l'O.N.J. au Sousaphone et le joue
depuis pas mal de temps maintenant dans toutes ses formations.
En conclusion, le choix de l'instrument reste d'abord une affaire de goût du
chef ou du musicien. Mais si vous voulez convaincre ceux-ci du judicieux
choix du Sousaphone travaillé (c'est un nouvel instrument ouais) n'hésitez
pas à vous manifester et je vous donnerai les références de quelques disques
qui ne manqueront pas de vous séduire...
Sousaphonistiquement vôtre (houlààà...)
Stéphane Krégar
Voilà c'est fini !!!!!