Une discussion très récente avec un éditeur de musique français, m'incite à développer quelques idées à propos du domaine de la publication musicale et des difficultés rencontrées aujourd'hui, principalement en ce qui concerne la diffusion de la musique de batterie-fanfare.
Je pense bien connaître ce dossier, pour être moi-même, en tant que compositeur, impliqué dans ce domaine où j'ai pu, avec bonheur, collaborer avec les représentants des principales maisons d'édition : Alphonse Leduc, Gérard Billaudot, Editions Combre, Editions Corélia, Editions Robert Martin, Editions Lafitan, Editions I.M.D. Arpèges Editions Besson etc...
Pour ce qui est du genre qui nous intéresse directement : la batterie-fanfare, le constat est simple : marché sinistré !!
C'est à dire, qu'il est très difficile aujourd'hui pour un éditeur de musique, de s'engager sur ce créneau, donc de croire à un simple ammortissement de l'investissement réalisé (on parle encore moins de bénéfices...) Plusieurs maisons d'édition, qui ont d'ailleurs été à l'origine de l'essor du genre, refusent désormais de promouvoir de nouveaux titres. Ce phénomène est à la fois révélateur et inquiétant à juste titre.
Le recours à la photocopie, assez répandu dans notre milieu, a considérablement contribué aux difficultés commerciales enregistrées depuis de nombreuses années, contraigant les éditeurs à une hausse des tarifs, puis, parfois, à l'abandon pur et simple de la diffusion (musique d'ensemble ou pièces de concours).
Aussi, pour un genre aussi mineur que le nôtre au sein du paysage musical de ce pays, il paraît primordial pour tous, de pouvoir bénéficier d'un solide réseau de diffusion professionnel assuré par les sociétés d'édition au service de la musique populaire. Notre genre ne devra sa survie qu'à la volonté farouche des derniers défenseurs du genre. Essayons tous, compositeurs, musiciens, responsables d'associations, intervenants divers, d'apporter de façon concrète, notre soutien à ceux qui véritablement prennent des risques à la fois en assurant la diffusion, et en contribuant à la mémoire du genre que nous aimons tant.
Jean-Louis COUTURIER
Je pense bien connaître ce dossier, pour être moi-même, en tant que compositeur, impliqué dans ce domaine où j'ai pu, avec bonheur, collaborer avec les représentants des principales maisons d'édition : Alphonse Leduc, Gérard Billaudot, Editions Combre, Editions Corélia, Editions Robert Martin, Editions Lafitan, Editions I.M.D. Arpèges Editions Besson etc...
Pour ce qui est du genre qui nous intéresse directement : la batterie-fanfare, le constat est simple : marché sinistré !!
C'est à dire, qu'il est très difficile aujourd'hui pour un éditeur de musique, de s'engager sur ce créneau, donc de croire à un simple ammortissement de l'investissement réalisé (on parle encore moins de bénéfices...) Plusieurs maisons d'édition, qui ont d'ailleurs été à l'origine de l'essor du genre, refusent désormais de promouvoir de nouveaux titres. Ce phénomène est à la fois révélateur et inquiétant à juste titre.
Le recours à la photocopie, assez répandu dans notre milieu, a considérablement contribué aux difficultés commerciales enregistrées depuis de nombreuses années, contraigant les éditeurs à une hausse des tarifs, puis, parfois, à l'abandon pur et simple de la diffusion (musique d'ensemble ou pièces de concours).
Aussi, pour un genre aussi mineur que le nôtre au sein du paysage musical de ce pays, il paraît primordial pour tous, de pouvoir bénéficier d'un solide réseau de diffusion professionnel assuré par les sociétés d'édition au service de la musique populaire. Notre genre ne devra sa survie qu'à la volonté farouche des derniers défenseurs du genre. Essayons tous, compositeurs, musiciens, responsables d'associations, intervenants divers, d'apporter de façon concrète, notre soutien à ceux qui véritablement prennent des risques à la fois en assurant la diffusion, et en contribuant à la mémoire du genre que nous aimons tant.
Jean-Louis COUTURIER