Restaurer un vieux tambour

Voici en photos le tambour en question. Il s'agirait (selon le poinçon) d'un modèle de chez F. Sudre (François ?), luthier connu, mais dont je n'ai trouvé que des infos relatives aux vents, et pas à l'adresse mentionnée.
Les dimensions sont : 36 cm de diamètre pour 27 cm de hauteur.
Plusieurs questions :
1. qui saurait dire l'année (ou la décennie) de fabrication ?
2. est-il possible de remplacer la peau percée par une peau synthétique sans altérer la sonorité ? A condition de trouver le diamètre correspondant.
3. le déclencheur doit pouvoir se refaire avec une simple vis avec un crocher au bout ?

Merci de vos conseils.
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Bonjour Olivier,
François Sudre était un facteur d'instrument établi à Paris en 1892, cette entreprise n'existe plus de nos jours.
Votre tambour est une pièce rare, tambour d'infanterie, qui date probablement du début XXème (1910/1920) très bien conservé pour un instrument qui doit friser les 100 ans !
Vous pouvez évidement y mettre une nouvelle peau faite sur mesure, personnellement je placerais une véritable peau animale pour redonner à ce tambour son cachet d'origine.
Egalement pour le pontet (ce n'est pas un déclencheur) une vis à crochet peut se faire faire sans aucun problème, et penser à ajouter les boyaux de timbres ( boyaux animaux également) double, fin pour les sons aigus et gros pour les graves.
Je peux vous donner en mp l'adresse d'un facteur chez lequel vous trouverez votre bonheur concernant votre tambour.
Tambouristiques salutations et bienvenue sur ce forum.

Hussard 68 a écrit:

Je peux vous donner en mp l'adresse d'un facteur chez lequel vous trouverez votre bonheur concernant votre tambour.

Merci beaucoup pour ces informations.
Je veux bien cette adresse, car je viens de le démonter, et la corde a quelques brins cassés, comme je suppose qu'elle est en chanvre, je n'en trouverai évidemment pas chez l'enchanteur Merlin !  

OK mp pour vous...
 

Petite vidéo pour remonter un tambour.
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Je possède un tambour identique à celui d'oliviou77 auquel il manque le cordage, avant de me précipiter dans le premier magasin venu, quelqu'un peut il m'indiquer la section ainsi que la longueur nécessaire pour le remonter. merci d'avance

bonjour
vous pouvez alors voir.sur
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rubrique fabrication de tambour.

Bjr Merci BCP mais apparemment d'après le serveur DNS de windows le serveur est inconnu, êtes vous sûr de l'adresse ?
amicalement.

Impeccable merci accrothym

Hussard 68 a écrit:

OK mp pour vous...
 

Je serais également intéressé par ces coordonnées, merci d'avance.

LL

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site : emmanuelgrosvalet.wix.com/compositeur
Adresse email : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour à tous,
Selon mes anciennes recherches voici ce que j'avais obtenu : François Sudre officiait au 17 avenue Brudaine à Paris (qui est votre caisse) fondé en 1904, qui détenait 83 médailles et brevets, qui officiait également au 6 rue des Poitevins à Paris mais aussi au 13 boulevard Rochechouart à Paris dans le 9ème arrondissement. Sudre, successeur de Halary fondé en 1768, y fut le fondé de pouvoirs. Pour le reste de ton annonce, je me range à l'avis de l'invité, effectivement il est préférable de monter une peau animale mais en ayant en mémoire qu'elle détestera l'humidité ambiante comme la pluie surtout si elle l'atteint.

Remettre une peau animale sur un vieux tambour, c'est super mais je pense que celà pose 2 problèmes.
Le premier : Où trouver ce genre de peaux? Je pense qu'il ne doit plus rester beaucoup de fournisseurs de ce genre de matériel ( désolé Emmanuel, je n'ai pas été sur ton site avant de poster ce message. Peut-être as-tu la solution?)
Le second : Qui, à l'heure actuelle est encore capable de monter une peau animale sur un tambour. Pour ma part, je me revois avec ma peau de chèvre ou de veau, ma baignoire pour tremper la peau, ma petite cuillère pour encastrer la peau sous le cercle et l'espace nécessaire dans la salle de bain. Je pense en avoir remplacé au moins une bonne trentaine (sans doute plus) jusqu'au moment où les peaux synthétiques sont arrivées avec leurs avantages ( beaucoup moins sensibles aux variations climatiques) et leurs inconvénients ( sonorité légèrement différente des peaux animales).
Mais j'ai rapidement trouvé que les avantages étaient largement supérieurs aux inconvénients ( lors d'un défilé sous la pluie, nous avions encore des tambours à la fin du défilé ce qui n'était pas le cas avec les peaux animales.) De la même façon, j'ai fini par remplacer les cordages en chanvre par des synthétiques plus résistants. La seule question était : doit-on desserrer les cordages synthétiques après chaque répé. Certains disaient : Oui. Robert Goute, lui, m'avait recommandé de ne pas les desserrer. Qui avait raison? Qui avait tort?

Pour avoir lu et relu diverses littératures sur les membranophones et les accordages, je rejoins M. ROBERT sur l'avantage des peaux synthétiques pour un usage instrumental. Si c'est pour un collectionneur, alors oui vous aurez tout intérêt à remettre des peaux animales... car vous serez plus intéressé par la valeur authentique et marchande du tambour que par ses performances techniques.
Maintenant, à vous de dire à quoi il est destiné ? collection ? à être joué ? les deux..?
Effectivement, aujourd'hui les cordages sont plus esthétiques que fonctionnels. Les peaux de synthèse ne nécessitent pas d'être tendues/détendues entre chaque usage, contrairement aux peaux organiques qui demandaient jadis de se "retendre" entre deux usages. Je me souviens petit avoir eu quelques semaines un modèle à peau animale. Après un défilé on passait une éponge humidifiée sur les peaux, et on le plaçait dans la cave où la fraîcheur mêlée à un peu d'humidité permettait de faire travailler la peau correctement.... Mais quelle galère.
Pour ce qui est du cordage, même chose. Le synthétique est plus performant. Une corde en chanvre se détend, d'ailleurs quand vous débandiez un tambour, le cordage était flasque. Il fallait qu'il se retende aussi... Et il y a plusieurs façon de corder un tambour. Entre les facteurs, les régions, les époques et les types traditionnels de montages de leurs milieux de provenance, il me semble, mais peut-être que je me trompe, qu'il y a eu jusqu'à 7 méthodes différentes de tension.