Phil40 a écrit: Bonsoir,
quitte à trancher un peu avec les tonalités des différents messages, je pense que nous voulons combattre l'inéluctable. Ces suppressions rentrent dans un programme beaucoup plus général et les dommages collatéraux touchent beaucoup de fonction support (exemple les achats, l'informatique etc....). Dans une période de récession, toutes les économies sont quelque part bonnes à prendre et si nous devons protester, ce n'est pas je pense contre la suppression des formations militaires mais plutôt nous assurer que chacun des musiciens trouvera un emploi à l'issue de ces décisions. Car là, nous touchons réellement au côté alimentaire de nos amis et nous devons surtout pas laisser passer des actions qui s'appelleraient plan social dans une société privée.
Après, nous devons tous regarder avec objectivité si il n'y a pas non plus une forme de bien fondé à cette réforme car nous connaissons tous le mode de fonctionnement de ces formations: 2 répés par semaine, des musiciens qui vivent en province en ayant un emploi dans une école de musique, des musiciens qui privilégient un contrat "à côté" plutôt qu'une prise d'arme, etc... C'est malheureux à dire mais si nous allons dans un débat, il faut savoir qu'il y aura forcément un contre débat avec une contre argumentation.
Soit nous restons dogmatiques par rapport à la présence d'une musique par arme sans analyse financière à une époque où nous allons vers une réduction de l'emploi public (réduction qui touche ce que nous appelons aussi les fainéants des PTT, des impôts, des conseils généraux....) soit nous adoptons une posture constructive qui pourrait par exemple demander à ce que certaines traditions musicales soient prises en charge non plus par le ministère de la Défense mais plutôt par le ministère de la culture. On pourrait alors rêver de BF Régionale ou inter-régionales civiles dépendant des collectivités via les conservatoires à l'image des philarmoniques régionaux. Il me semble en plus que ce serait plus cohérent avec ce que nous appelons le coeur de métier de chacun: les militaires défendent (ou attaquent, c'est comme ils veulent) et la culture prend enfin en charge la pérennité des orchestres naturels. En plus je pense qu'ainsi nous pourrons plus facilement aller vers les plus jeunes pour renouveler nos effectifs.
Pour conclure et éviter la méprise, je ne souhaite pas des dissolutions abruptes qui peuvent ajouter au malaise social, je souhaite plutôt une transformation. Et quoiqu'il arrive, je serai toujours solidaire d'un salarié en difficulté qu'il soit clairon à Brest ou magasinier chez Heuliez !!
bonjour "nous",
alors comme ça "on" (c'est le cousin de nous) connait bien le fonctionnement de "ces" formations? lesquelles?
je peux m'exprimer uniquement concernant notre formation (bien que le fonctionnement de la Garde soit identique, je laisse à mes collègues le soin de répondre).
effectivement parfois il n'y a que 2 répétitions et j'ai même un scoop perso :j'en ai pas fait une seule par exemple du 15 au 22 juin : la tenue sur le dos tous les jours et même plusieurs fois par jours!! concert musique complète, aubades, services individuels, services batterie réduite, concerts BF (je t'apprends rien puisque tu "connais"), bref, les répétitions s'articulent en fonction des services et des besoins.
je suis conscient que le val de marne n'est pas Paris mais je ne savais pas que notre département était devenu provincial!!
pour info le "quartier Mohier" n'est pas une résidence privée de standing à l'américaine mais la caserne où tous les musiciens de la GM sont astreints.
alors je veux bien entendre tous les arguments mais avec des exemples concrets de personnes concrètes vivant au quotidien cet "eldorado".
quant au statut 'culture",méfiance : la culture est un des éléments les plus touchés en période d'économie.
bref, il est certe facile de vivre sur certains acquis mais attention à ne pas se résoudre à tout mettre en l'air pour d'hypothétiques solutions qui débouchent sur rien.
bon j'arrête , j'ai un cours à donner :
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popotame94